5 compagnons dans les Balkans à la rencontre de l’Histoire
Prendre la route : Rennes, Paris, Bruxelles, Cologne, Stuttgart, Münich, Lubjana, Rijeka, Zagreb, Kozarak…
Voyager en bus a été un choix économique et écologique mais pas seulement. A l’ère de l’avion et des télécommunications, les antipodes semblent facilement accessibles… Tandis que prendre la route est synonyme de longues heures de trajet. Les 5 amis ont accumulé 30h de voyage ! une belle façon de prendre conscience des kilomètres qui séparent Rennes et Kozarac en Bosnie. « Au fil des heures à sillonner les routes, nous avons imaginé les différences culturelles et historiques qui existent entre ces deux régions. Ce fut le cœur de notre projet : prendre conscience des différences... Nous sommes donc partis une dizaine de jours en Bosnie pour collaborer avec Optimisti 2004, puis une autre dizaine de jours en Croatie, à Slavonski Brod pour vivre le quotidien des Balkans. »Découvrir la Bosnie, une région chargée d’histoire
Svabo, le responsable de l’association Optimisti, a fait découvrir aux 5 jeunes l’histoire de la région, la ville, les campagnes environnantes, les somptueuses demeures issues de la diaspora, contrastant avec les maisons survivantes de la guerre. L’équipe a ainsi visité les camps où furent emprisonnés et torturés des centaines de Bosniaques jusqu’en 1992 et assisté à une commémoration dans l’ancien camp d’Omarska. Les jeunes ont aussi rencontré Edd Vulliamy, reporter anglais au Guardian qui a révélé les atrocités commises dans cette mine toujours en activité.
Vue depuis le rocher de Kozarak
Et après ?
Ces quelques jours ont étés forts pour les 5 garçons : « Cela a été une leçon riche sur notre histoire. Rien n’est impossible, le meilleur comme le pire. 45 ans après la chute du nazisme, de nouveaux camps de concentration, aux portes de l’Europe : cela n’arrive pas que chez les autres. En voyageant, on découvre une Bosnie pleine de tensions, d’histoires cachées qui affectent le quotidien… Une histoire complexe, mais qui ne doit ni être oubliée, ni simplifiée. Nous avons eu un aperçu du contexte des Balkans, à nous (et à vous) de continuer à nous intéresser, à nous renseigner. »
Dernier jour avec Andrej Macko Wwoofer en
Croatie, ses enfants Nika et Guert
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